Le crépuscule du multitudinisme
Philosophia Scientiae (2001)
- Volume: 5, Issue: 1, page 33-41
- ISSN: 1281-2463
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topd'Espagnat, Bernard. "Le crépuscule du multitudinisme." Philosophia Scientiae 5.1 (2001): 33-41. <http://eudml.org/doc/103654>.
@article{dEspagnat2001,
abstract = {La notion de non-séparabilité est analysée à la lumière du théorème de Bell. Il est rappelé que, dans la formulation que Bell lui-même en a donnée, les prémisses de ce théorème, loin de renvoyer exclusivement à de l’observable, font nécessairement référence à une sous-jacente réalité conçue comme indépendante de l’humain. Ce qui est montré ici, c’est que, en dépit de ce fait, le théorème n’est pas en contradiction avec le célèbre «axiome philosophique» selon lequel les hommes ne peuvent connaître que des phénomènes et n’ont pas d’accès assuré à la réalité en soi. En conclusion, le théorème démontre bien qu’il nous faut renoncer à la vision du monde — dénommée ici multitudinisme — selon laquelle la réalité serait essentiellement constituée de (outre des champs locaux) des particules localisées interagissant par des forces décroissant avec la distance.},
author = {d'Espagnat, Bernard},
journal = {Philosophia Scientiae},
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pages = {33-41},
publisher = {Éditions Kimé},
title = {Le crépuscule du multitudinisme},
url = {http://eudml.org/doc/103654},
volume = {5},
year = {2001},
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TY - JOUR
AU - d'Espagnat, Bernard
TI - Le crépuscule du multitudinisme
JO - Philosophia Scientiae
PY - 2001
PB - Éditions Kimé
VL - 5
IS - 1
SP - 33
EP - 41
AB - La notion de non-séparabilité est analysée à la lumière du théorème de Bell. Il est rappelé que, dans la formulation que Bell lui-même en a donnée, les prémisses de ce théorème, loin de renvoyer exclusivement à de l’observable, font nécessairement référence à une sous-jacente réalité conçue comme indépendante de l’humain. Ce qui est montré ici, c’est que, en dépit de ce fait, le théorème n’est pas en contradiction avec le célèbre «axiome philosophique» selon lequel les hommes ne peuvent connaître que des phénomènes et n’ont pas d’accès assuré à la réalité en soi. En conclusion, le théorème démontre bien qu’il nous faut renoncer à la vision du monde — dénommée ici multitudinisme — selon laquelle la réalité serait essentiellement constituée de (outre des champs locaux) des particules localisées interagissant par des forces décroissant avec la distance.
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UR - http://eudml.org/doc/103654
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