Counterfactuals : the epistemic analysis

John-Michael Kuczynski

Philosophia Scientiae (2005)

  • Volume: 9, Issue: 1, page 83-126
  • ISSN: 1281-2463

Abstract

top
Ordinarily counterfactuals are seen as making statements about states of affairs, albeit ones that hold in merely possible or alternative worlds. Thus analyzed, nearly all counterfactuals turn out to be incoherent. Any counterfactual, thus analyzed, requires that there be a metaphysically (not just epistemically) possible world w where the laws are the same as here, and wherealmost all of the facts are the same as here. (The factual differences relate to the antecedent and consequent of the counter-factual.) But, as I show, this requirement typically involves the positing of worlds whose necessary non-existence can be shown by fairly elementary deductions. Further, the possible-worlds analysis of counterfactuals is guilty of covert circularity. For, thus analyzed, counterfactuals can only be understood in terms of laws of nature (the laws that apply here are assumed in the hypothetical world - except in the atypical case where the counterfactual is also a counter-nomic). But there is widespread agreement that the concept of a law cannot itself be defined except in terms of the notion of a counterfactual (a law is inter alia something that supports counterfactuals). I give a purely epistemic analysis of counterfactuals, arguing that they are crypto-probability propositions. I also argue that the relevant kind of probability can be defined wholly in terms of what has happened (not what would happen and not even what must happen in a nomic sense). So my analysis isn’t guilty of any kind of circularity.

How to cite

top

Kuczynski, John-Michael. "Counterfactuals : the epistemic analysis." Philosophia Scientiae 9.1 (2005): 83-126. <http://eudml.org/doc/103744>.

@article{Kuczynski2005,
abstract = {En temps normal, les contrefactuels sont conçus comme produisant des énoncés portant sur des états de choses, mais des états de choses se trouvant dans des mondes simplement possibles ou alternes. Analysés ainsi, il s’avère que presque tous les contrefactuels sont incohérents. Tout contrefactuel analysé de la sorte exige qu’il y ait un monde métaphysiquement (et pas épistémiquement seulement) possible w où les lois sont les mêmes qu’ici, et où la quasi-totalité des faits sont les mêmes qu’ici. (Les différences factuelles sont liées à l’antécédent et au conséquent du contrefactuel). Mais comme je vais le montrer, cette exigence implique de manière typique la postulation de mondes dont on peut démontrer la nécessaire non-existence au moyen de déductions assez élémentaires. De plus, l’analyse des contrefactuels en termes de mondes possibles est coupable de circularité cachée. Analysés ainsi, les contrefactuels ne peuvent effectivement être compris qu’en termes de lois de la nature (les lois qui s’appliquent ici sont présupposées dans le monde hypothétique — excepté dans le cas atypique où le contrefactuel est également un contre-nomique). Mais il y a un argument répandu voulant que le concept de loi ne puisse pas être défini lui-même, sinon dans les termes de la notion de contrefactuel (une loi est, entre autres, quelque chose qui vient à l’appui des contrefactuels). Je donnerai une analyse purement épistémique des contrefactuels, déclarant que ce sont des propositions pseudo-probabilistes. Je déclarerai également que le type de probabilité en question peut être défini intégralement en termes de ce qui a été le cas (non pas de ce qui aurait été le cas, ni même de ce qui doit être le cas en un sens nomique.) Mon analyse n’est donc coupable d’aucune sorte de circularité.},
author = {Kuczynski, John-Michael},
journal = {Philosophia Scientiae},
language = {fre},
number = {1},
pages = {83-126},
publisher = {Éditions Kimé},
title = {Counterfactuals : the epistemic analysis},
url = {http://eudml.org/doc/103744},
volume = {9},
year = {2005},
}

TY - JOUR
AU - Kuczynski, John-Michael
TI - Counterfactuals : the epistemic analysis
JO - Philosophia Scientiae
PY - 2005
PB - Éditions Kimé
VL - 9
IS - 1
SP - 83
EP - 126
AB - En temps normal, les contrefactuels sont conçus comme produisant des énoncés portant sur des états de choses, mais des états de choses se trouvant dans des mondes simplement possibles ou alternes. Analysés ainsi, il s’avère que presque tous les contrefactuels sont incohérents. Tout contrefactuel analysé de la sorte exige qu’il y ait un monde métaphysiquement (et pas épistémiquement seulement) possible w où les lois sont les mêmes qu’ici, et où la quasi-totalité des faits sont les mêmes qu’ici. (Les différences factuelles sont liées à l’antécédent et au conséquent du contrefactuel). Mais comme je vais le montrer, cette exigence implique de manière typique la postulation de mondes dont on peut démontrer la nécessaire non-existence au moyen de déductions assez élémentaires. De plus, l’analyse des contrefactuels en termes de mondes possibles est coupable de circularité cachée. Analysés ainsi, les contrefactuels ne peuvent effectivement être compris qu’en termes de lois de la nature (les lois qui s’appliquent ici sont présupposées dans le monde hypothétique — excepté dans le cas atypique où le contrefactuel est également un contre-nomique). Mais il y a un argument répandu voulant que le concept de loi ne puisse pas être défini lui-même, sinon dans les termes de la notion de contrefactuel (une loi est, entre autres, quelque chose qui vient à l’appui des contrefactuels). Je donnerai une analyse purement épistémique des contrefactuels, déclarant que ce sont des propositions pseudo-probabilistes. Je déclarerai également que le type de probabilité en question peut être défini intégralement en termes de ce qui a été le cas (non pas de ce qui aurait été le cas, ni même de ce qui doit être le cas en un sens nomique.) Mon analyse n’est donc coupable d’aucune sorte de circularité.
LA - fre
UR - http://eudml.org/doc/103744
ER -

References

top
  1. [1] Ayer, Alfred Jules1972.— Probability and Evidence, New York : Columbia University Press. 
  2. [2] Blackburn, Simon1993.— Morals and Modals, in Essays in Quasi-Realism, Oxford : Oxford University Press. 
  3. [3] Blackburn, Simon1984.— Spreading the Word, Oxford : Clarendon Press. 
  4. [4] Blanshard, Bland1961.— The Case for Determinism, in Determinism and Freedom in the Age of Modern Science, Sydney Hook (ed.), New York : Collier Books. 
  5. [5] Bonjour, Laurence1998.— In Defense of Pure Reason, Cambridge : Cambridge University Press. 
  6. [6] Carnap, Rudolph1947.— Meaning and Necessity, Chicago : University of Chicago Press. Zbl0034.00106
  7. [7] Fraassen, Bas van1980.— The Scientific Image, Oxford : Clarendon Press. 
  8. [8] Goodman, Nelson1954.— Fact, Fiction, and Forecast, Cambridge : Harvard University Press. 
  9. [9] Hempel, Carl G.1966.— Philosophy of Natural Science, Englewood Cliffs : Prentice-Hall. 
  10. [10] Hintikka, Jaakko1962.— Knowledge and Belief, Ithaca : Cornell University Press. 
  11. [11] Keynes, John Maynard1921.— A Treatise on Probability, London : Macmillan and Co. JFM48.0615.08
  12. [12] Lewis, Clarence Irving1929.— Mind and the World Order, New York : Dover. 
  13. [13] Lewis, Clarence Irving1947.— An Analysis of Knowledge and Valuation, Cambridge : Harvard University Press. 
  14. [14] Lewis, David1973.— Counterfactuals, Oxford : Basil Blackwell. Zbl0272.02048MR421986
  15. [15] Mackie, J. L.1973.— Truth, Probability, and Paradox, Oxford : Clarendon Press. Zbl0301.02003MR469682
  16. [16] Quine, Willard van Orman1982.— Methods of Logic, Fourth Edition, Cambridge : Harvard University Press. Zbl0579.03001
  17. [17] Ramsey, Frank1990/1927.— Facts and Propositions, in Philosophical Papers, D. H. Mellor (ed.), Cambridge : Cambridge University Press. MR1161431

NotesEmbed ?

top

You must be logged in to post comments.

To embed these notes on your page include the following JavaScript code on your page where you want the notes to appear.

Only the controls for the widget will be shown in your chosen language. Notes will be shown in their authored language.

Tells the widget how many notes to show per page. You can cycle through additional notes using the next and previous controls.

    
                

Note: Best practice suggests putting the JavaScript code just before the closing </body> tag.