Displaying similar documents to “La première méthode générale de factorisation des polynômes. Autour d’un mémoire de F.T. Schubert”

L’arithméticien Édouard Lucas (1842–1891) : théorie et instrumentation

Anne-Marie Décaillot (1998)

Revue d'histoire des mathématiques

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Édouard Lucas est étudié, dans l’article qui suit, comme une des figures les plus représentatives du milieu des arithméticiens français de la seconde moitié du xixe siècle, milieu à qui on doit notamment des méthodes de calcul rapides et des algorithmes. À travers les éléments biographiques présentés dans la première partie, le caractère marginal de Lucas (et corrélativement de tout ce milieu) est mis en évidence. La nature des problèmes abordés par Lucas, les lieux d’expression et de...

L’origine des méthodes multipas pour l’intégration numérique des équations différentielles ordinaires

Dominique Tournès (1998)

Revue d'histoire des mathématiques

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L’histoire des méthodes multipas pour l’intégration numérique des équations différentielles ordinaires a été peu étudiée. Ces méthodes peuvent être rattachées à la formule de quadrature de Gregory-Newton, qui a été appliquée pour la première fois à un système différentiel par Clairaut, en 1759, à l’occasion du retour de la comète de Halley. Les méthodes multipas proprement dites sont ensuite inventées à plusieurs reprises et de façon indépendante par J.C.Adams (1855), G.H.Darwin (1897),...

La conception des nombres en France autour de 1800 : l’œuvre didactique de Sylvestre François Lacroix

Pierre Lamandé (2004)

Revue d'histoire des mathématiques

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L’objet de cet article est d’examiner la vision des nombres telle qu’elle apparaît dans les ouvrages de S.F.Lacroix. Marqué par le génétisme sensualiste de Condillac, ce dernier sut le dépasser et bâtir ses textes, comme le recommandait d’Alembert, autour d’idées simples, issues d’une vision mathématique dégagée des débats métaphysiques. Sans prétendre construire de système philosophique, il bâtit une œuvre d’une profonde cohérence. Partant des nombres entiers et des opérations arithmétiques,...

L’algèbre de Nicolas Chuquet dans le contexte français de l’arithmétique commerciale

Maryvonne Spiesser (2006)

Revue d'histoire des mathématiques

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Nicolas Chuquet est l’un des rares mathématiciens français du XVe siècle dont la postérité a retenu le nom. Il nous a laissé un , œuvre originale et dense qui doit beaucoup à sa lecture des traités mathématiques à l’usage des marchands, apparus en France en son siècle. Pour cette raison, après avoir brièvement décrit et situé l’œuvre de Chuquet, nous examinons la partie algébrique du en la replaçant dans le contexte des arithmétiques marchandes, pour y observer le statut accordé par...

Géométrie des tissus. Mosaïques. Échiquiers. Mathématiques curieuses et utiles

Anne-Marie Décaillot (2002)

Revue d'histoire des mathématiques

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Dans la deuxième moitié du xixe siècle, une ambition commune anime le groupe de mathématiciens dont les travaux sont présentés ici : contribuer à la diffusion de l’esprit scientifique auprès d’un large public. Le lieu d’expression de ce groupe est l’Association française pour l’avancement des sciences, créée en 1872, après la défaite de la France au cours du conflit franco-prussien. Rendre la science populaire, tel est le but poursuivi. Afin de répondre à cet objectif, les questions...

De Lambert à Cauchy : la résolution des équations littérales par le moyen des séries

Jean-Pierre Lubet (1998)

Revue d'histoire des mathématiques

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En 1770, Lagrange démontre la formule qui porte son nom et qui donne, sous forme de série, l’expression de la racine d’une équation algébrique ou transcendante. La formule elle-même et la méthode de démonstration sont significatives du style et de la pensée de l’auteur de la . De nombreuses études sont consacrées ensuite à ce théorème de Lagrange par d’autres mathématiciens. Elles portent la trace de préoccupations ou d’exigences particulières à leurs auteurs. Elles accompagnent parfois...

Les règles de compagnie, dans les premières arithmétiques imprimées des Espagnes : de la règle marchande à l’outil mathématique

Marie-Hélène Labarthe (2005)

Revue d'histoire des mathématiques

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Dans les arithmétiques commerciales du Moyen Âge et de la Renaissance, les « règles de compagnie » servent à résoudre les questions de partage des bénéfices ou pertes d’une société entre les différents partenaires. Le cas élémentaire est celui de la « règle de compagnie simple », où la répartition est proportionnelle aux investissements respectifs. Mais la règle de compagnie simple n’est pas seulement l’algorithme d’un problème commercial particulier. C’est aussi, plus largement, une...

L’émergence d’une mathématique du probable au XVIIe siècle

Norbert Meusnier (1996)

Revue d'histoire des mathématiques

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Cet article évoque le réseau des conditions qui, sur le terreau du scepticisme constructif, permettent l’émergence, dans la deuxième moitié du xviie siècle, d’une mathématique du probable offrant les éléments théoriques d’une nouvelle prudence ; il confronte cette émergence aux traces que nous possédons actuellement d’une quantification du probable au xive siècle. Le concept central de cette mathématisation est la valeur de l’espérance d’une situation de risque dont le modèle fondamental...

La théorie des séries de Nicole Oresme dans sa perspective aristotélicienne. ‘Questions 1 et 2 sur la Géométrie d’Euclide’

Edmond Mazet (2003)

Revue d'histoire des mathématiques

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Oresme est connu, entre autres choses, pour avoir développé dans ses une « théorie des séries », incluant la nature et la sommation des séries géométriques ainsi que la divergence de la série harmonique. Dans le présent article on se propose de voir en quel sens Oresme a réellement développé une théorie des séries, en situant cette théorie dans le cadre des conceptions mathématiques médiévales. Cette théorie peut être vue comme un approfondissement mathématique des notions aristotéliciennes...

Mécanique et géométrie dans les écrits de Mécanique de John Wallis. Le calcul du centre de gravité

Luigi Maierù (2004)

Revue d'histoire des mathématiques

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John Wallis publie entre 1669 et 1671 les trois parties de son traité de , qu’il caractérise lui-même comme un traité de géométrie. La mécanique est située à l’intérieur de la géométrie, dont elle partage les méthodes, puisque les propriétés du mouvement sont démontrées . Wallis veut fonder la mécanique sur de nouvelles bases. Pour cela, il y applique une méthode qu’il a élaborée dans l’, en partant de la méthode des indivisibles de Cavalieri, et qu’il a déjà expérimentée en géométrie....