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La conception des nombres en France autour de 1800 : l’œuvre didactique de Sylvestre François Lacroix

Pierre Lamandé (2004)

Revue d'histoire des mathématiques

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L’objet de cet article est d’examiner la vision des nombres telle qu’elle apparaît dans les ouvrages de S.F.Lacroix. Marqué par le génétisme sensualiste de Condillac, ce dernier sut le dépasser et bâtir ses textes, comme le recommandait d’Alembert, autour d’idées simples, issues d’une vision mathématique dégagée des débats métaphysiques. Sans prétendre construire de système philosophique, il bâtit une œuvre d’une profonde cohérence. Partant des nombres entiers et des opérations arithmétiques,...

L’algèbre de Nicolas Chuquet dans le contexte français de l’arithmétique commerciale

Maryvonne Spiesser (2006)

Revue d'histoire des mathématiques

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Nicolas Chuquet est l’un des rares mathématiciens français du XVe siècle dont la postérité a retenu le nom. Il nous a laissé un , œuvre originale et dense qui doit beaucoup à sa lecture des traités mathématiques à l’usage des marchands, apparus en France en son siècle. Pour cette raison, après avoir brièvement décrit et situé l’œuvre de Chuquet, nous examinons la partie algébrique du en la replaçant dans le contexte des arithmétiques marchandes, pour y observer le statut accordé par...

Comment définir la nature des textes mathématiques de l’Antiquité grecque tardive ? Proposition de réforme de la notion de ‘textes deutéronomiques’

Alain Bernard (2003)

Revue d'histoire des mathématiques

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J’examine dans cet article la proposition faite par Reviel Netz de caractériser les textes mathématiques de l’Antiquité grecque tardive comme « deutéronomiques ». J’en critique tout d’abord d’importantes faiblesses. D’une part, elle s’appuie, tout en la réformant, sur l’idée d’une « décadence » qui serait propre à la période considérée. Or j’argumente que cette idée, même réformée, ne constitue ni un bon point de départ pour l’étude des travaux de cette époque, ni même une bonne description...

Mécanique et géométrie dans les écrits de Mécanique de John Wallis. Le calcul du centre de gravité

Luigi Maierù (2004)

Revue d'histoire des mathématiques

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John Wallis publie entre 1669 et 1671 les trois parties de son traité de , qu’il caractérise lui-même comme un traité de géométrie. La mécanique est située à l’intérieur de la géométrie, dont elle partage les méthodes, puisque les propriétés du mouvement sont démontrées . Wallis veut fonder la mécanique sur de nouvelles bases. Pour cela, il y applique une méthode qu’il a élaborée dans l’, en partant de la méthode des indivisibles de Cavalieri, et qu’il a déjà expérimentée en géométrie....

Probabilités et philosophie des mathématiques chez Cournot

Thierry Martin (1995)

Revue d'histoire des mathématiques

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L’article se propose de montrer comment, en 1843, Cournot s’efforce de répondre à la crise des fondements qui ébranle le calcul des probabilités, en lui assignant le statut d’une théorie mathématique pure et en distinguant les significations objective et subjective de la probabilité, afin de mesurer la portée de ses applications. On est alors conduit à interroger la représentation proposée par Cournot des mathématiques et de leur rapport au réel, pour mettre à jour la relation qui unit...

La proportionnalité numérique dans le livre VII des Éléments de Campanus

Sabine Rommevaux (1999)

Revue d'histoire des mathématiques

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La version des d’Euclide de Campanus (xiiie siècle) n’est pas une traduction mais une recension faite à partir de versions arabo-latines du xiiie siècle et d’ouvrages originaux comme l’ de Jordanus. L’étude de la théorie de la proportionnalité numérique du Livre VII montre la nature et l’ampleur du travail de Campanus sur le traité euclidien tel qu’il lui a été transmis. Nous verrons que ses réflexions s’inscrivent dans le projet euclidien lui-même qu’il cherche à expliciter et à renforcer,...

Russell et l’Universal Algebra de Whitehead : la géométrie projective entre ordre et incidence (1898–1903)

Sébastien Gandon (2004)

Revue d'histoire des mathématiques

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Cet article a pour objectif de réinsérer les analyses que Russell consacre à la géométrie dans le contexte des discussions sur les fondements de la géométrie à la fin du xixe siècle. Plus précisément, il vise d’abord à retracer l’influence du premier ouvrage de Whitehead (, 1898) sur les conceptions russelliennes de la géométrie ; il vise ensuite à établir que le concept géométrique fondamental n’est pas pour Russell le concept d’ordre, mais celui d’incidence. Les deux thèses sont intimement...

La polémique entre Poincaré et Russell au sujet du statut des axiomes de la géométrie

Philippe Nabonnand (2000)

Revue d'histoire des mathématiques

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Avant leur célèbre polémique sur la logistique, Poincaré et Russell s’étaient déjà publiquement opposés sur la question du statut des axiomes de la géométrie. Les débats philosophiques de la fin du xixe siècle autour de la géométrie et de la théorie de l’espace influent de manière significative sur la conception et le développement de la géométrie. Le but de cet article est de montrer comment les mathématiques sont mises au service des thèses soutenues par Poincaré et Russell et d’analyser...

Les règles de compagnie, dans les premières arithmétiques imprimées des Espagnes : de la règle marchande à l’outil mathématique

Marie-Hélène Labarthe (2005)

Revue d'histoire des mathématiques

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Dans les arithmétiques commerciales du Moyen Âge et de la Renaissance, les « règles de compagnie » servent à résoudre les questions de partage des bénéfices ou pertes d’une société entre les différents partenaires. Le cas élémentaire est celui de la « règle de compagnie simple », où la répartition est proportionnelle aux investissements respectifs. Mais la règle de compagnie simple n’est pas seulement l’algorithme d’un problème commercial particulier. C’est aussi, plus largement, une...

Une utilisation précoce de l’algèbre en France au XV e siècle. Note sur le manuscrit 1339 de la Bibliothèque nationale de France

Stéphane Lamassé (2005)

Revue d'histoire des mathématiques

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Le manuscrit français 1339 de la Bibliothèque nationale de France contient quelques exercices résolus par une méthode algébrique. Daté aux alentours de 1460 et associé à Jehan Fusoris, cet ouvrage pose le problème de la pénétration de l’algèbre en France, trente ans avant Nicolas Chuquet. Il nous conduit à nous interroger à nouveau sur les arithmétiques marchandes produites en langue française à la fin du Moyen Âge.