Sur la classification des idéaux primitifs des algèbres enveloppantes
Nous démontrons la finitude de la cohomologie de l’algèbre de Lie des champs de vecteurs formels à variables, respectant la forme de contact universelle .
Soit une algèbre de Lie complètement résoluble sur un corps de caractéristique zéro. Soit un idéal -invariant de l’algèbre symétrique de . L’application de Dixmier pour associe à un idéal premier de l’algèbre enveloppante de . Soit l’algèbre des opérateurs différentiels à coefficients séries formelles. Dans l’algèbre des opérateurs différentiels à coefficients polynomiaux, il y a un idéal à gauche qui contient et les champs de vecteurs adjoints. Il y a un plongement canonique...
Soit le noyau de l’application de l’idéal d’augmentation de l’algèbre enveloppante de sur , l’algèbre de Lie libre sur , définie par pour . Si est munie de la représentation adjointe, alors un ensemble de générateurs de comme module sur l’algèbre enveloppante est déterminé en termes des ensembles de Hall relatifs à .
On étudie la structure des algèbres de Lie rigides sur un corps algébriquement clos de caractéristique 0. Elles sont algébriques. Quand le radical est non nilpotent leur dimension est la même que celle de l’algèbre des dérivations. Quand le radical est nilpotent elle appartient à l’un des cas suivants : parfaite, produit direct d’une algèbre parfaite par le corps de base ou encore toutes les dérivations semi-simples sont intérieures.
On étudie la structure naturelle d’algèbre de Lie de l’espace des sections de classe d’un fibré localement trivial dont la fibre-type est une algèbre de Lie ; on décrit, en particulier, ses dérivations et ses automorphismes. On détermine les algèbres de Lie pour lesquelles cette structure caractérise la structure différentiable de la base du fibré.