Peut-on tout de même parler d’un ‘triangle de Pascal’ ?
Lorsque vers 1654 Pascal considère le triangle arithmétique, il ne se contente pas de dresser l’inventaire d’applications déjà anciennes, ni d’étendre son usage aux jeux de hasard. Son recueil de traités est aussi le lieu où se confrontent deux manières successives de résoudre les mêmes problèmes : soit par lecture du triangle, soit par des calculs dont le triangle est exclu.Or, du point de vue de la preuve, le recueil donne à voir ces solutions sans triangle comme un second mouvement, une conclusion....