Sur la complexité de mots infinis engendrés par des -automates dénombrables
On étudie, dans cet article, les propriétés combinatoires de mots engendrés à l’aide de -automates déterministes dénombrables de degré borné, ou de manière équivalente, engendrés par des substitutions de longueur constante uniformément bornées sur un alphabet dénombrable. En particulier, on montre que la complexité de tels mots est au plus polynomiale et que, sur plusieurs exemples, elle est au plus de l’ordre de grandeur de .