Feuilletages tendus
Nous étudions les feuilletages lisses totalement géodésiques de codimension des variétés lorentziennes. Nous nous intéressons notamment aux relations entre les flots riemanniens et les feuilletages géodésiques. Nous prouvons que, quitte à prendre un revêtement d’ordre , tout fibré de Seifert possède un tel feuilletage.
Dans cet article nous prouvons que si est une variété de dimension , munie d’un feuilletage de codimension 1, transversalement analytique et transversalement orientable, qui possède une transversale fermée qui coupe toutes les feuilles, alors si est abélien, les feuilles à holonomie non triviale sont fermées, en nombre fini et ont toutes des groupes (, inclusion d’une feuille dans ) isomorphes.
Soit une variété de Seifert de groupe fondamental non virtuellement résoluble. Soit un feuilletage de dimension sur , muni d’une structure projective réelle transverse. On suppose que satisfait la propriété de relèvement des chemins, i.e., que l’espace des feuilles du relèvement de dans le revêtement universel de est séparé au sens de Hausdorff. On montre qu’à revêtements finis près, est soit une fibration projective, soit un feuilletage géodésique convexe, soit un feuilletage horocyclique...
Nous donnons des conditions nécessaires et suffisantes pour qu’une variété de dimension 3 se réalise comme bord d’une famille dégénérée de courbes complexes, et pour qu’un entrelacs dans une 3-variété se réalise comme bord d’un germe de fonction analytique en un point d’une surface complexe normale. Ces résultats s’appuient sur une étude des objets topologiques fournis par de telles fonctions holomorphes : soit une variété de Waldhausen et soit une union finie, éventuellement vide, de fibres...