Sur le groupe fondamental d'un feuilletage défini par une suspension
Nous considérons l’action de la monodromie sur l’homologie de la fibre de Milnor d’une singularité complexe. Cette action est plus compliquée que prévu : en effet nous montrons que, sur , elle n’est, en général, pas somme directe de modules cycliques. Nous donnons également des exemples prouvant que la monodromie rationnelle ne détermine pas la monodromie entière et que la monodromie entière ne détermine pas la topologie.
Le but de cet article est de démontrer deux conditions nécessaires de non existence d’ensemble minimal exceptionnel dans un feuilletage de codimension 1 d’une variété compacte . La première est métrique ; elle porte sur la croissance des feuilles et elle répond à une conjecture de Plante. La seconde est homotopique, elle porte sur les groupes fondamentaux de et des feuilles de .De ces deux conditions, nous déduisons deux conditions nécessaires et suffisantes pour qu’un feuilletage soit sans...
La détermination des classes d’équivalence topologique des feuilletages est la motivation de cette étude qui apporte une réponse très partielle à ce problème général par la caractérisation, dans les quatrième et cinquième parties, des variétés de dimension trois, support de feuilletages de Reeb ou d’actions non dégénérées de , ainsi que par la classification des types topologiques des feuilletages de Reeb. L’étude de ces feuilletages est facilitée par l’existence de théorèmes, rappelés dans la...
Nous construisons un feuilletage exotique de classe sur tout fibré hyperbolique de genre . Nous montrons égalemnt des théorèmes de rigidité des feuilletages modèles sur certains fibrés pseudo-Anosov.
Nous étudions ici les feuilletages de codimension un induits par les actions non dégénérées de groupes nilpotents.L’existence de feuilles non compactes isolées d’un côté, implique celle d’idéaux remarquables dans l’algèbre de Lie du groupe.Dans la deuxième partie, nous montrons, dans le cas des groupes de Heisenberg des théorèmes de fibration et de cobordisme généralisant ceux obtenus par H. Rosenberg et l’auteur pour (cf. Cahiers IHES, 1974).
Le résultat principal de cet article est une formule explicite donnant le nombre de Milnor d’une singularité isolée d’intersection complète quasi-homogène d’une courbe de en fonction des degrés et des poids. Ce calcul effectué par des méthodes topologiques repose sur le théorème suivant : la fibre de Milnor d’une singularité isolée d’intersection complète quasi-homogène ne dépend que des degrés et des poids à difféomorphisme près. Une autre conséquence de ce théorème est l’existence d’une morsification...
On définit la notion de structure transversalement affine sur un feuilletage de codimension 1, de variété ambiante paracompacte séparée. Dans le cas transversalement orientable cette définition est traduite en termes de formes de Pfaff, ce qui facilite la construction des exemples (feuilletages presque sans holonomie sur