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La méthode de Cholesky

Claude Brezinski (2005)

Revue d'histoire des mathématiques

L’objet de cet article est de présenter le manuscrit original, jusqu’alors inconnu, de Cholesky où il explique sa méthode de résolution des systèmes d’équations linéaires. Le contexte historique est précisé après une brève biographie. La méthode des moindres carrés et son application à la topographie, ainsi que les diverses méthodes directes de résolution des systèmes linéaires sont discutées. Ensuite, la diffusion de la méthode de Cholesky est retracée et l’on donne une analyse détaillée du manuscrit...

La polémique entre Poincaré et Russell au sujet du statut des axiomes de la géométrie

Philippe Nabonnand (2000)

Revue d'histoire des mathématiques

Avant leur célèbre polémique sur la logistique, Poincaré et Russell s’étaient déjà publiquement opposés sur la question du statut des axiomes de la géométrie. Les débats philosophiques de la fin du xixe siècle autour de la géométrie et de la théorie de l’espace influent de manière significative sur la conception et le développement de la géométrie. Le but de cet article est de montrer comment les mathématiques sont mises au service des thèses soutenues par Poincaré et Russell et d’analyser quelle...

La première méthode générale de factorisation des polynômes. Autour d’un mémoire de F.T. Schubert

Maurice Mignotte, Doru Ştefănescu (2001)

Revue d'histoire des mathématiques

Nous présentons deux ouvrages peu connus de N.Bernoulli (1708) et de F.T.Schubert (1794) sur la factorisation des polynômes à coefficients entiers ainsi que les recherches de L.Kronecker et B.A.Hausmann sur le même sujet. La méthode de factorisation de Bernoulli-Schubert utilise le calcul des différences finies et l’interpolation par différences finies. Elle a été redécouverte par Kronecker (1882), qui a utilisé l’interpolation de Lagrange. Les deux procédés permettent de factoriser des polynômes...

La théorie des ensembles en France avant la crise de 1905 : Baire, Borel, Lebesgue... et tous les autres

Hélène Gispert (1995)

Revue d'histoire des mathématiques

Cet article s’intéresse à la façon dont le milieu mathématique français s’est saisi, dans ses travaux, des nouveaux concepts et des nouvelles méthodes de la théorie des ensembles. Nous montrons que cette prise en compte s’inscrit dans un courant propre aux mathématiques françaises, la nouvelle théorie des fonctions, et que, loin d’être marginale, elle se situe dans l’activité classique du milieu. De ce fait, la théorie des ensembles mise en œuvre porte la marque de cette utilisation spécifique et...

La valeur de la connaissance approchée. L’épistémologie de l’approximation d’Émile Borel

Anouk Barberousse (2008)

Revue d'histoire des mathématiques

Au début du xxe siècle, Borel, Duhem et Poincaré, dans leurs analyses de l’application des mathématiques à la physique, mettaient l’épistémologie de l’approximation au cœur de leur réflexion philosophique sur l’activité scientifique. Les thèmes qu’ils ont développés ressurgissent actuellement en philosophie des sciences. C’est surtout Borel qui, dans son souci constant de rendre manifestes la valeur et la portée de la connaissance scientifique, présente des exemples frappants de connaissance approchée,...

L’analisi matematica in Italia fra le due guerre

Gaetano Fichera (1999)

Atti della Accademia Nazionale dei Lincei. Classe di Scienze Fisiche, Matematiche e Naturali. Rendiconti Lincei. Matematica e Applicazioni

Questo lavoro esamina i contributi scientifici portati dalla scuola italiana di Analisi matematica nella prima metà del 20° secolo.

L’autre axiome du choix

Pierre Ageron (2002)

Revue d'histoire des mathématiques

L’« axiome du choix simple » est le principe selon lequel on peut choisir un élément dans tout ensemble non vide. Cet « autre axiome du choix » a une histoire paradoxale et riche, dont la première partie de cet article recherche les traces et repère les enjeux. Apparaissent comme décisifs le statut de la théorie des ensembles dans les mathématiques intuitionnistes, mais aussi la tension croissante entre technicisation de la logique et réflexion épistémologique des mathématiciens. La deuxième partie...

Le cas André Bloch

Henri Cartan, Jacqueline Ferrand (1988)

Cahiers du séminaire d'histoire des mathématiques

Le statut de la géométrie dans quelques textes sur l’homologie, de Poincaré aux années 1930

Alain Herreman (1997)

Revue d'histoire des mathématiques

Le but de cet article est d’analyser le statut de la géométrie dans quelques textes consacrés aux relations d’homologie, depuis les mémoires de Poincaré sur l’Analysis situs jusqu’au début des années 1930. Pour cela, nous introduisons la notion de « contenu géométrique » et nous montrons que ce contenu est présent dans les textes de Poincaré, de Veblen et d’Alexander, sans l’être cependant dans ceux d’autres auteurs (Vietoris, Čech). Par ailleurs, l’analyse de certaines distinctions introduites...

Le tout est-il toujours plus grand que la partie ?

Klaus Volkert (2010)

Revue d'histoire des mathématiques

On étudie quelques étapes du développement du huitième axiome d’Euclide (« Le tout est plus grand que la partie » ) pendant le xixe et le xxe siècle. L’histoire de cet axiome est liée, d’une part, au problème de la définition de la notion alors fondamentale de « grandeur » et, d’autre part, au problème de la définition de la notion d’« aire d’un polygone » .

Leonard Dickson’s History of the Theory of Numbers: An historical study with mathematical implications

Della D. Fenster (1999)

Revue d'histoire des mathématiques

In 1911, the research mathematician Leonard Dickson embarked on a historical study of the theory of numbers which culminated in the publication of his three-volume History of the Theory of Numbers. This paper discusses the genesis of this work, the historiographic style revealed therein, and the mathematical contributions which arose out of it.

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